AVIS
Les silos de Noriap seront juste à côté de la futur usine de Ferthigy, je ne pense pas que ces silos resteront dans le court terme. Pour l'instant cela reste en "haut lieu" et l'intérêt est de le cacher pour éviter les vagues à venir. On nous parle de transparence lors des concertations, est-ce vraiment le cas...
Je trouve ce projet inadmissible et catastrophique pour le paysage, pour le point de vue écologique, et surtout pour les habitants du village, qui n'ont pas demandé à avoir une pollution visuelle et surtout des usines à risques pour leur santé et celle de leurs enfants. L'économie ne fait pas tout !
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Bonjour, je m'inquiète du soutien par le projet du modèle agricole intensif actuel, polluant et destructeur de biodiversité. S'il a un sens pour la réindustrialisation et pour réduire des émissions de CO2, ce projet ne peut être que transitoire avant l'avènement d'un modèle agricole et énergétique enfin vertueux.
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Pôlénergie, très présent dans la rédaction de la feuille de route hydrogène de la région Hauts-de-France en 2023-2024, soutient le projet FertigHy qui coche bon nombre de cases de cette feuille de route et donc de la stratégie régionale qu'incarne la mission rev3.
Il faut en effet saluer plusieurs points :
- une production massive d'hydrogène, seul moyen de contenir les coûts de l'hydrogène décarboné,
- un projet initié dans le cadre européen Innoenergy qui réunit un large consortium alliant toute la chaine de valeur et dans lequel on retrouve le couple production/consommation : l'alliance avec le consommateur représentée ici par Invivo et Heineken est la garantie sur le long terme du succès du projet : c'est l'usage qui commande le dimensionnement du projet et la transformation de l'hydrogène en engrais permet d'ajouter de la valeur marchande à l'hydrogène produit avec un premium au niveau de l'engrais qui restera acceptable pour Heineken. C'est donc un modèle économique viable sur le long terme qui est ici envisagé.
- une réintégration sur le territoire national de la production d'engrais, qui plus est d'engrais décarboné, venant par là réaffirmer la réindustrialisation de notre région sur le volet nouvelles filières (dérivés de l'hydrogène) et venant conforter la vocation agricole de notre région à un moment ou la filière agricole est à tort mise en cause sur les questions environnementales ou attaquées par des tentatives d'importations massives. Ce projet prouve que l'agriculture est un élément clé de la décarbonation de notre économie.
-l'affirmation d'une production domestique d'hydrogène et ammoniac versus son importation avec les aléas que l'on peut deviner (garantie insuffisante de l'origine décarbonée de l'ammoniac, risque du transport d'ammoniac).
- un projet, enfin qui donne sens aux infrastructures régionales : lignes électriques mais aussi canal Seine Nord Europe qui permettent de réindustrialiser sans augmentation des émissions carbone.
Nous voudrions attirer l'attention sur quelques points :
- l'approvisionnement électrique est un point clé du projet : pour être moins dépendant des cours mondiaux (cf 2022), il peut être raisonnable de coupler l'usine de production d'hydrogène à un ou deux SMR, seuls capables d'offrir une vision long terme des coûts de l'électricité. La proximité d'un SMR se justifie d'autant plus si un débouché chaleur s'y adjoint, soit pour les besoins propres des unités du projet, soit pour un réseau de chauffage urbain voisin, soit pour un autre projet industriel susceptible de s'y installer;
- un pourcentage d'hydrogène produit sur place pourrait être affecté pour un prix accessible à des projets voisins dans le but de stimuler une économie locale de l'hydrogène (station H2 pour la mobilité, station au bord du Canal Seine Nord Europe pour des barges H2).
- Pôlénergie, tout comme la délégation régionale France Hydrogène dispose parmi ses membres de nombreux compétences sur l'hydrogène basées en Hauts-de-France, qu'il conviendra d'utiliser toujours dans l'objectif d'une insertion encore meilleure au sein de l'écosystème régional.
En conclusion, Pôlénergie se dit enthousiaste à l'idée de la mise en œuvre de ce projet complet qui préfigure ce que sera une économie décarbonée qui participe activement à la souveraineté de notre pays. Les risques industriels inhérents à tout projet industriel ne sont certes pas à occulter mais à analyser dans le cadre de la vision hautement stratégique de ce projet.
Je suis très inquiet de la consommation d'eau par le projet et craint que celui ci impacte les exploitations agricoles utilisant l'eau de la nappe phréatique pour l'irrigation des légumes . La zone agricole de Nesle est déjà fortement impacté par l'emprise foncière du canal et de son port. Je demande au cabinet TAU d’être très prudent sur l'interprétation des relevés de hauteur de nappe dans le cadre de leur étude hydrogéologique. La pluviométrie de janvier 2025 dépasse 150 mm, faisant suite à une année 2024 très humide! Je n'oublie pas la sécheresse estivale des années précédentes avec une limitation sévère des volumes d'eau pour l'irrigation (décision préfectorale), et d'un hiver à faible recharge hivernale. Les conditions climatiques actuelles ne représentent pas la moyenne décennale.
Le projet FertigHy, présenté comme une avancée vers une agriculture "décarbonée", soulève de nombreuses inquiétudes quant à son impact environnemental, social et économique. Loin de s'inscrire dans une transition vers une agriculture soutenable, il renforce les pratiques d’agriculture intensive dominées par l’agro-industrie, augmentant les pressions sur les sols et excluant les petits exploitants au profit des grandes structures. Les affirmations sur la décarbonation du projet sont sujettes à remise en question. De plus, la consommation estimée de 11 000 m³ d’eau douce par jour - sous-évaluée -, s'inscrit dans un contexte de stress hydrique grandissant avec l’impact du dérèglement climatique. Ce projet illustre une surexploitation des ressources hydriques incompatible avec la préservation des écosystèmes. FertigHy contribue également à l'artificialisation de terres agricoles, menaçant 20 hectares dans un premier temps, mais probablement davantage à l'avenir. L'extraction de dolomie, un ingrédient clé, ajoute une pression supplémentaire sur l’environnement. Le projet FertigHy s'inscrit dans une dynamique locale de projets controversés tels que le Canal Seine-Nord Europe, la future usine de désamiantage voisine, et les nouveaux EPR à Gravelines, qui s’alimentent mutuellement dans leurs impacts négatifs. Ces infrastructures, loin d’être vertueuses, aggravent les atteintes aux écosystèmes et aux ressources naturelles. Les risques sanitaires et environnementaux liés à FertigHy sont nombreux : pollutions des eaux, de l’air et des sols, exposition des riverains et travailleurs à des substances dangereuses, ainsi qu'un risque d’explosion. Ces problématiques soulignent la fragilité d’un projet présenté comme durable mais dont les externalités sont lourdes. Face à ces constats, il est essentiel de rappeler que des alternatives aux engrais azotés existent et qu’elles doivent être explorées, avec notamment, une approche agroécologique, qui combine des solutions pour répondre aux enjeux alimentaires et climatiques tout en protégeant les ressources naturelles. FertigHy, dans sa forme actuelle, incarne un modèle obsolète, inadapté aux exigences de la transition écologique, et nous ne souhaitons pas le voir advenir ici, ni même ailleurs.
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Terre de Liens est un mouvement citoyen, reconnu d’utilité publique, qui œuvre pour préserver les terres agricoles, faciliter l’accès des paysans à la terre et développer une agriculture biologique et paysanne. Dans le cadre de l’enquête publique relative au projet d’implantation d’une usine destinée à la production d’engrais chimiques à Languevoisin-Quiquery, Terre de Liens Hauts-de-France souhaite exprimer ses préoccupations concernant l’impact environnemental et agricole du projet.
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Bonjour, je désapprouve totalement ce projet. Avez vous pensé a la santé de ces habitants de ce village et toute cette pollution ... Cette usine est trop proche de la population.
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J’ai peur d’être confronté à de la pollution de l’air et surtout à l’ammoniac, qu’il y ait un risque de pollution de l’eau et des nappes phréatiques et des risques pour les sols ainsi que des risques pour la santé.Une usine placée à 1 kilomètre de chez moi va apporter des nuisances (bruit, pollution sonore...à et ce 24h/24 et 7j/7 ainsi qu’un trafic routier énorme qui va aussi perturber les saisons agricoles (moissons, betteraves). A cela va s’ajouter une pollution lumineuse en raison de l’ouverture 24h/24.
Enfin, la valeur de ma maison va mécaniquement descendre du fait du classement en seveso haut.
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